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Le Contre Blason de faulces amours Intitulé le grant blason d'amours spirituelles et divines avec certains epigrammes et servantoys d'honneurs

Détails du document
Description :

Reliure française, 19e siècle, signée par Chambolle-Duru, maroquin rouge, aux armes du duc d'Aumale (OHR 2588, n° 2), tranches dorées

Provenance : librairie Damascène Morgand (bulletin, n° 27, avril 1890, n° 17962, vendu)

Adresse : "Nouvellement imprimé à Paris en la rue neufve Nostre Dame à l'enseigne de l'escu de France". Impr. d'après Stéphanie Rambaud. Date d'après Picot. Edition postérieure à BNF-Rés-Ye-2717 (d'après S. Rambaud)

"Le titre est orné d'un petit bois à deux compartiments. Au verso du titre est un bois qui représente Dieu le Père, entouré des anges et de Paix, Miséricorde, Justice et Vérité. Au-dessus de ce bois on lit : Le Grant blason d'amours spirituelles.
Le Contre blason est, sinon la meilleure des pièces inspirées par Le Blason des faulces amours, du moins la plus connue. Il commence ainsi :
"L'acteur
quant a par moy je contemple et carcule
La noblesse, source et généalogie...
Cette introduction versifiée se termine par un rondeau qui prouve que l'impression a été faite avant la mort du roi Louis XII :
Vive Loys de Valois, roy de France !
Vive la royne et vive le Daulphin !
Vive Claude, seulle Daulphine [en] France !
Dans une ou deux éditions postérieures on lit :
Vive François de Valois, roy de France...
Le poème proprement dit a la forme d'un dialogue entre une dame de la cour et une religieuse.
La pièce est signée de la devise : tout pour ung mieulx. elle est suivie d'une Ballade anagogique, théorique, etc., dont le refrain est :
Vive tout leal amoureux."
A la suite de cette ballade est un logogriphe en douze vers qui doit contenir le surnom de l'acteur (par conséquent son nom, sans prénom), les noms d'un prince et d'une princesse, et la date. M. Emile Picot, qui a publié une note sur le Contreblason (Romania, 1890, n° 73), a montré que le poète devait s'appeler Estrées. Le prince et la princesse à qui 'ouvrage est dédié sont Charles de Croy, mort en 1521, et Louise d'Albret, sa femme, morte en 1531. La date indiquée en acrostiche est celle de 1512. Le poète était un "povre, simple frère hermite et immerite prestre religieux" ; c'est ce qu'il nous apprend lui-même dans son prologue. La Croix du Maine, qui avait mal lu le logogriphe, avait cru que Charles de Croy était le nom du poète, réduisant ainsi à l'état de pauvre ermite le prince qui fut chargé de tenir Charles-Quint sur les fonts baptismaux.
Le volume se termine par une Balade joyeuse faicte et composée à l'honeur de la très sacrée, intemerée et inviolée mère de Dieu :
Devant que la cause première
Fist la terre et les cieulx jaiis...
Refr. Sur tous les anges couronnés.
A la fin est la devise : Souffrir pour parvenir" (cat. du duc d'Aumale)
Seul exemplaire connu (différent de l'ex. BNF Rés., qui est antérieur). - Biblio : MC (BL) p. 434 ; Delisle 535 ; Picot, Specimen, 1890, n° 5 (reprod. p. de titre p. 12). L'ouvrage n'est pas de Guillaume Alexis ; Tchémerzine I

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Citer ce document:

“Le Contre Blason de faulces amours Intitulé le grant blason d'amours spirituelles et divines avec certains epigrammes et servantoys d'honneurs,” L'Armarium, consulté le 10 mai 2024, https://www.armarium-hautsdefrance.fr/document/18671.

Editeur : [Veuve de Jean Trepperel], [Jean Janot]

Date : 1514

Lieu de conservation : Bibliothèque du Musée Condé

Thématique(s) : Les trésors

Sujet(s) :

Type : text, Livres imprimés

Format:application/pdf, 28 f. non chiffrés : ill. ; 08

Langue(s) : fre

Cote : Bibliothèque du Musée Condé. IV-D-104